Compte-rendu de la séance du 20 mai
Compte-rendu de la séance du 20 mai
Donna Tartt, Le Maître des Illusions (par Mathilde Cupial)
Un jeune étudiant californien arrive dans une université du Vermont et intègre le cours très élitiste d’un professeur de Lettres classiques. Très vite, il se rend compte que derrière de simples cours se cachent des liaisons autrement plus complexes et dangereuses… Un grand classique du thriller, teinté de tragédie grecque.
Lucinda Riley, Les Sept Sœurs (par Estelle Robin)
Sept sœurs qui toutes ont été adoptées par un milliardaire se mettent, à la mort de leur père adoptif, en quête de leurs origines et de leurs ancêtres. A chacune sera consacrée un tome de la saga de Lucinda Riley ; à travers ces héroïnes, le lecteur voyage dans l’espace comme dans le temps. Une lecture addictive…
Gulwali Passarlay, Moi, Gulwali, réfugié à 12 ans (par Ysra Lamine)
Gulwali, douze ans, se retrouve sur le long et dangereux chemin de l’exil après avoir fui son Afghanistan natal. Ce récit très prenant retrace son périple véridique à travers l’Asie et l’Europe. Une lecture indispensable pour comprendre à quelles difficultés se retrouvent confrontés les milliers de mineurs isolés que la vie a jeté sur les routes de la migration.
Albert Camus, Le Premier Homme (par Justin Couet)
Dans la serviette retrouvée aux côtés de Camus, lors du tragique accident qui lui a coûté la vie en 1960, se trouvait le manuscrit du Premier Homme, roman à forte inspiration autobiographique et qui sera publié en 1994. En quête de ses origines, revenant sur ses rapports complexes avec sa mère et sa grand-mère, Camus regarde en arrière et regarde sa propre construction qui le mènera d’un quartier pauvre d’Alger à la gloire du Prix Nobel, obtenu en 1957. Le Premier Homme, ou une excellente entrée dans l’oeuvre de ce géant du XXème siècle.
Victoria Schwab, La vie invisible d’Addie Larue (par Noélie Guillaume)
Pour échapper à un mariage forcé, Addie Larue passe un pacte avec le diable et accepte de devenir aussi immortelle qu’invisible, ne laissant aucune trace dans la mémoire des êtres qu’elle croise en traversant les siècles. Jusqu’au jour où elle rencontre un libraire qui se souviendra d’elle… Un livre lu à l’aube de l’adolescence et qui a marqué à tout jamais notre lectrice.
Francesco Fioretti, Dans le miroir du Caravage (par Eulalie Billet)
Caravage, grand peintre italien réputé pour sa maîtrise du clair-obscur, aimait fréquenter les bas-fonds de Rome. Lorsqu’une femme ayant posé pour lui jadis se fait assassiner, il décide de mener l’enquête sans savoir qu’il entame là un parcours initiatique. Un roman baignant dans l’univers sombre et flamboyant du Maître.
Charlotte Brontë, Jane Eyre (par Amandine Ferrié)
Très tôt orpheline, Jane sera recueillie par un oncle qui la chérira comme un père, avant de décéder à son tour et laisser l’enfant à sa femme, qui la déteste. Commence alors pour Jane une vie difficile dans le foyer qui la rejette et au pensionnat très dur où elle sera envoyée. Pourtant, elle finira par devenir institutrice et sera embauchée comme préceptrice au manoir du ténébreux Mr. Rochester… Un classique qui a initié notre lectrice à la littérature britannique. Grande maîtrise narrative et profondeur du récit à la première personne contribuent grandement à ce succès. A lire absolument.
Hélène Gaudy, Archipels (par Antigone Longelin)
Comme son père, Hélène Gaudy est artiste-plasticienne. Même si tous deux s’entendent, elle a le sentiment qu’il est très secret et son mutisme n’arrange rien. Mais son père vieillit, et ne peut plus créer. Il lui donne les clés de son atelier ; elle espère percer l’énigme. Un récit plein de poésie, non exempt de quelques longueurs, mais qui dresse un portrait familial – du père, du grand-père – lié à la grande histoire comme à l’histoire intime de l’autrice. Une œuvre sensible et qui recèle quelques surprises.